Les actions du Varron
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DE LA MALADIE
HISTORIQUE
Années 70 : Début de la lutte contre le varron avec le passage dans les élevages d’« agents évarronneurs » pour frotter avec une brosse le dos des bovins présentant des lésions de varrons, et déjà l’interdiction de présenter des bovins varronnés sur les foires et concours.
1994 : Arrêté ministériel rendant obligatoire la lutte contre le varron sur le territoire national à partir de juillet 1998.
Automne 1997 : Démarrage du programme de lutte dans le département.
Automne 2002 : Obtention de la mention « Zone Assainie Varron » pour tout le département.
2005 : après 10 ans de lutte ayant permis l’assainissement de tous les départements français, le varron devient une maladie sous certification ACERSA (comme l’IBR…).
Février 2006 : Habilitation par l’ACERSA du Schéma Territorial de Certification (STC 64) à délivrer l’appellation « Cheptel assaini en varron » et inscription de l’hypodermose bovine sur la liste des « Maladies Réputées Contagieuses » (MRC).
LE PROGRAMME DE LUTTE EST BASE SUR 4 AXES
1 – Analyses sérologiques
- Les analyses sérologiques réalisées par sondage aléatoire permettent de s’assurer que la prévalence de l’hypodermose reste bien en deçà de 5% des cheptels.
- Ces analyses sont complétées par des contrôles orientés qui ciblent certains élevages présentant un risque particulier : introduction de Bovins issus de pays non indemnes, résultats sérologiques antérieurs positifs, voisinage de secteurs infestés ou frontaliers de pays non indemnes…
2 – Maîtrise des introductions
- Tout bovin provenant de cheptels non qualifiés, de pays étranger ou de cheptels à risque, doit faire l’objet d’une attention particulière, si possible par un traitement hypodermicide dans les 15 jours suivant introduction, sinon d’une surveillance ciblée (contrôle sérologique en hiver ou visuel au printemps).
- Les élevages ayant introduit des bovins non conformes (sans traitement) sont soumis à un contrôle sérologique orienté l’hiver suivant l’introduction.
3 – Traitements préventifs
Suivant une analyse de risque, un traitement préventif peut être imposé, notamment dans les zones frontalières (enclave espagnole ou autour d’un cheptel infesté).
Il est préférable de traiter les jeunes animaux en pleine dose dans un objectif de maîtrise globale du parasitisme.
Modalités de réalisation et de prise en charge financière des traitements :
Personne autorisée à réaliser le traitement |
Prise en charge financière par le GDS pour les éleveurs adhérents |
Justificatif de traitement à renvoyer au GDS |
|
Traitement en pleine dose |
Éleveur ou vétérinaire |
Produit : NON |
Ordonnance |
Traitement en micro dose |
Vétérinaire |
OUI |
4 – Déclaration des bovins varronnés
Les bovins varronnés doivent obligatoirement être déclarés au vétérinaire sanitaire de l’exploitation afin qu’il leur administre un traitement curatif.