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Depuis de nombreuses années, le dépistage de l’Agalactie contagieuse est basé en fonction des « zones agalactie », sur des PCR de lait et des prises de sang.

LE DEPISTAGE ANNUEL

Il est défini selon plusieurs critères dont la zone territoriale, qui comprend une zone ovine et une zone non-ovine établies en fonction de la densité des troupeaux de petits ruminants.

Au sein de la zone ovine on distingue :

• La zone à risque : composée de communes ou de parties de communes ayant des parcelles pâturées utilisées par des élevages ayant un statut infecté en Agalactie Contagieuse. La zone à risque est délimitée, annuellement, après un travail parcellaire réalisé par le maître d’œuvre et aidé par les détenteurs de petits ruminants locaux.
• La zone périphérique (plus communément appelée zone tampon) constituée d’un anneau de communes autour de la zone à risque.
• La zone indemne pour les communes hors zone à risque et hors zone périphérique.

Ce zonage, votre statut Agalactie ainsi que votre vallée et, éventuellement, le département de transhumance serviront à définir le type de prélèvement (lait, sang ou lait+sang) à réaliser lors de la campagne de prophylaxie.

A noter que les modalités techniques et pratiques du dépistage, élaborées et révisées après avis du Comité Technique Agalactie, sont définies par Arrêté Préfectoral.

BILAN DE LA CAMPAGNE 2021/2022

En fin de campagne 2022 ,il restait 52 élevages qui possédaient un statut infecté, soit 1.84 % des élevages du département, contre 63 élevages au début de l’exercice .

Cette  nouvelle baisse s’explique notamment par l’entrée en vigueur du nouvel Arrêté Préfectoral en 2021, qui oblige certains cheptels à réaliser une prophylaxie exhaustive et à réformer les brebis séropositives afin d’être requalifiés.

LE ZONAGE ACTUEL

Le zonage Agalactie a été modifié en fin de campagne 2021/2022.

Les communes de Isturits, Helette, Suhescun, Irouleguy, Ascarat sont toutes passées en zone périphérique , suite à l ’assainissement des derniers troupeaux infectés ou en cours d’assainissement.

Tous ensemble nous avançons et les résultats sont plus qu’encourageants. Il ne faudra pas relâcher les efforts, et même les amplifier. L’objectif « aucun cheptel excréteur » est à portée de main et tout sera mis en œuvre pour l’atteindre.