Les actions de la Border Disease
/ / VOIR LES CARACTÉRISTIQUES
DE LA MALADIE
LA PREVENTION
Deux facteurs de risque dans les troupeaux du département ont été identifiés, la transhumance et le fait d’avoir un atelier bovin. Un troupeau transhumant a beaucoup plus de risque de se contaminer. En 2022, 80 % des cheptels positifs au dépistage BORDER ont transhumé.
Il faut également rester vigilant lors d’introductions d’ovins. On peut réaliser une recherche de virus sur prélèvement sanguin, comme chez les bovins.
LA SURVEILLANCE
Un dépistage collectif volontaire est proposé par le GDS 64 depuis 2013. Il permet d’estimer la circulation dans les troupeaux adhérents et de réaliser un maximum de prévention.
Le dépistage Border permet de détecter les nouvelles contaminations de cheptel et de savoir, pour les élevages touchés, si le virus circule encore ou non.
Pour les élevages laitiers connus indemnes, le dépistage sérologique se fait sur le lait de tank. Pour les élevages ovins viande et les cheptels en cours d’assainissement, le dépistage se fait sur le sang lors de la prophylaxie, sur une dizaine de jeunes agnelles avant vaccination.
RESULTATS 2021/2022 : l’assainissement de la Border Disease évolue peu
Pour la campagne 2021 un travail sur les élevages non prélevés les années précédentes a été réalisé afin d’augmenter le nombre de cheptels dépistés. Au final, le pourcentage de 78 % de cheptels dépistés a été atteint. Mais cela s’est accompagné d’une forte augmentation de cheptels positifs sans que l’on puisse les considérer comme des « nouveaux infectés » (brebis âgées ou vaccinées)…
En 2022, 19 % d’élevages ovins dépistés sont positifs.
Globalement la progression de la maladie évolue peu d’une campagne à l’autre. C’est pour cela que le GDS 64 initie des protocoles expérimentaux. L’objectif est de pouvoir réduire l’excrétion de la maladie en proposant des plans d’assainissements.
La Border Disease reste problématique sur notre département, ceci est dû aux pertes de production qu’elle provoque dans les élevages ovins. Cette maladie représente un chantier important pour les années à venir. Les moyens déployés pour mieux comprendre cette pathologie, nous aideront à améliorer nos méthodes de suivi et d’assainissement des troupeaux.