Caractéristiques de la Tremblante
Connue depuis plusieurs dizaines d’années, la Tremblante des petits ruminants, après avoir augmentée régulièrement dans le département depuis la fin des années 1980, est sur le déclin, récompensant ainsi tous les efforts consentis par la filière. Elle demeure sous les feux de l’actualité en raison de certaines similitudes avec l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB).
HISTORIQUE
Présente depuis plusieurs dizaines d’années dans le département, la tremblante a surtout sévi sur la race Manech Tête Rousse. Avec la mise en place de la Caisse Sanitaire, le GDS s’en est préoccupé dès le début des années 90. Suite à la crise de la “vache folle”, la Tremblante a été classée dans la liste des MLRC (Maladie Légalement Réputée Contagieuse).
Dans un premier temps, la réglementation s’appuyait sur la lutte sanitaire. Avec l’avancée des connaissances scientifiques, la lutte s’est orientée également vers l’utilisation maximum de la voie génétique.
Le GDS s’intègre dans cette stratégie en aidant financièrement les éleveurs, en étant un partenaire actif de la filière et un interlocuteur de l’Administration, et en intervenant très concrètement dans le programme départemental de typage des béliers.
LA MALADIE
La tremblante appartient au groupe des ESST (Encéphalopathies Subaiguës Spongiformes Transmissibles). Les symptômes de la maladie sont de diverses natures et se déclarent après une incubation de plusieurs mois à plusieurs années : troubles nerveux, modification du comportement, incoordination motrice…L’évolution de la maladie est lente et l’issue toujours fatale.
La tremblante est soumise à déclaration obligatoire. Le diagnostic est confirmé par observation de lésions caractéristiques dans le cerveau. La maladie se transmet essentiellement par contact direct.
Le rôle de la génétique est essentiel dans le développement de la maladie. La sensibilité s’exprime au niveau individuel, mais elle est aussi fonction de la race. Depuis une dizaine d’années, la génétique constitue la pierre angulaire de la lutte contre la maladie.Depuis 2006, la tremblante dite « atypique », par opposition à la tremblante « classique », est prise en compte. Elle est due à une souche très spécifique qui ne provoque que peu de pertes et est très peu contagieuse.